Chronique d'une mère ordinairede Véronique Daniel, mis en scène par Alain Bonneval | |||
Une mère racontée par sa fille, le terreau d'amour, de ressentiment, de bonheur, de culpabilité, de manipulation, de nostalgie, de drôlerie.
Après la vie de Marguerite Duras et de Simone de Beauvoir, Véronique
Daniel rend hommage aux femmes ordinaires, ni martyres, ni héroïnes, un
roman familial, un miroir tendu dans lequel se reconnaître.
Un récit ponctué de chansons où la petite histoire se mêle à la grande
histoire."Ne plus juger, reprocher, regretter comme lorsque
j'étais adolescente, mais comprendre tout simplement, comprendre le
roman de cette femme"
Artistes : Véronique Daniel Metteur en scène : Alain Bonneval
Véronique Daniel entre sur scène, c'est à dire dans un salon au mobilier un peu suranné. Une poupée s'ennuie dans un fauteuil ancien, un projecteur fait défiler de vieilles photos, un tourne disques chante des airs oubliés et une femme évoque le passé, le passé de sa mère surtout qui croise les événements de l'histoire.
Le texte est d'une justesse sans faille, entre émotion, révolte, humour, admiration et le jeu de l'actrice est bouleversant de vérité, mais d'une vérité que l'art met suffisamment à distance pour nous atteindre à la fois dans la part la plus individuelle de notre être et dans la part universelle que nous portons en nous.
En effet, on se reconnaît facilement dans tel comportement, telle évocation...c'est notre mère à nous dont parle Véronique Daniel! Elle nous touche au plus près, au plus profond. Et, ce faisant, elle nous introduit dans une communauté qui nous englobe et nous dépasse.
Chronique d'une mère ordinaire est un moment privilégié et qui demeure, précieux, au cœur du spectateur.
|
Scriptura...pour les amoureux de la langue, qui la savourent dans la littérature d'hier et d'aujourd'hui et écoutent sa musique.
jeudi 9 août 2012
Une journée au Festival d'Avignon ...suite...
La petite salle du Théâtre de L'Albatros sert de cadre intimiste à ce délicat monologue où s'ouvrent, au creux des phrases, des perspectives infinies.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire