José SARAMAGO L'autre comme moi
Quel cadeau plus enviable, en effet, que ce roman qui vous met l'esprit en éveil, exerce votre sagacité et vous régale d'un humour philosophique?
Evidemment nous n'avons pas l'intention de présenter José Saramago, ce modeste portugais devenu Prix Nobel de littérature en 1998. Son style puissant, apte à toutes les métamorphoses, s'empare du lecteur et l'entraîne, captivé, dans les méandres du récit.
L'autre comme moi est un polar philosophique, une poursuite effrénée d'un autre qui n'est autre que soi-même. Poursuite et fuite palpitantes où le suspense sera maintenu jusqu'au bout par le narrateur habile, qui se joue de ses personnages et de son lecteur, qui se moque aussi de lui-même dans un effet de distanciation inattendu.
Tertuliano Maximo Afonso et Antonio Claro sont les deux interprètes principaux de cette fiction qui tente de s'accrocher au réel cependant que le fantastique vient le bousculer. Autour d'eux des personnages secondaires, mères, épouse, maîtresse, collègues, compliquent l'imbroglio surréaliste. Et puis il y a le bon sens qui apparaît çà et là, interpelle Maximo, essaie de le raisonner, parfois avec succès, souvent en vain.
On perçoit à chaque instant de la lecture le plaisir jubilatoire de l'auteur qui invente et s'amuse de son invention, qui nous conduit dans la spirale envoûtante de sa réflexion et rit de notre égarement.
Ce n'est pas le titre le plus connu de José Saramago, mais c'est du Saramago...nul besoin d'en dire davantage!
José SARAMAGO, L'autre comme moi, Traduit du portugais par Geneviève Leibrich, Editions du Seuil, janvier 2005.
L'autre comme moi est un polar philosophique, une poursuite effrénée d'un autre qui n'est autre que soi-même. Poursuite et fuite palpitantes où le suspense sera maintenu jusqu'au bout par le narrateur habile, qui se joue de ses personnages et de son lecteur, qui se moque aussi de lui-même dans un effet de distanciation inattendu.
Tertuliano Maximo Afonso et Antonio Claro sont les deux interprètes principaux de cette fiction qui tente de s'accrocher au réel cependant que le fantastique vient le bousculer. Autour d'eux des personnages secondaires, mères, épouse, maîtresse, collègues, compliquent l'imbroglio surréaliste. Et puis il y a le bon sens qui apparaît çà et là, interpelle Maximo, essaie de le raisonner, parfois avec succès, souvent en vain.
On perçoit à chaque instant de la lecture le plaisir jubilatoire de l'auteur qui invente et s'amuse de son invention, qui nous conduit dans la spirale envoûtante de sa réflexion et rit de notre égarement.
Ce n'est pas le titre le plus connu de José Saramago, mais c'est du Saramago...nul besoin d'en dire davantage!
José SARAMAGO, L'autre comme moi, Traduit du portugais par Geneviève Leibrich, Editions du Seuil, janvier 2005.
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